Mary K Baxter



LA VISION DE L'ENFER DE MARY K BAXTER



Mary k Baxter est née dans le Tennessee. Elle est mariée depuis plus de trente ans à Bill Baxter. Elle est mère de quatre enfants et grand-mère de plusieurs petits-enfants. Elle est une servante consacrée au Seigneur et à plein temps dans son service depuis 1983. 

La révélation de l’enfer lui a été donnée en 1976. Jésus lui est apparu chaque nuit pendant 40 nuits, lui montrant l’enfer avec les différentes conditions des âmes qui sont perdues dans les profondeurs de la terre.

Il aura fallu beaucoup d’années pour que son livre sur son expérience de l'enfer voit le jour. En effet l’achèvement ne s’est fait qu’en 1983. 

Le livre de Mary k Baxter  :  Ici









LE TÉMOIGNAGE DE MARY K BAXTER


« En 1976, alors que j’étais à la maison en train de prier, j’ai reçu une visite du Seigneur JESUS CHRIST. J’avais prié dans l’Esprit pendant plusieurs jours, quand, soudainement, j’ai vraiment ressenti la présence de DIEU. Sa puissance et Sa Gloire emplirent la maison. Une lumière très forte illumina la pièce dans laquelle je me trouvais et une douce et merveilleuse sensation de paix m’environna. Puis des flots de lumière déferlèrent par vagues successives qui roulaient les unes sur les autres, s’enveloppaient et s’interpénétraient. Alors la voix du Seigneur se fit entendre : « Je suis JESUS CHRIST, ton Seigneur. Je veux te donner une révélation afin de préparer les saints à mon retour et amener beaucoup de gens à la droiture. Les puissances des ténèbres sont une réalité, et mes jugements sont véritables. Mon enfant, je vais t’emmener en enfer, par mon Esprit, et je vais te montrer beaucoup de choses que je veux faire connaître au monde. Je vais t’apparaître plusieurs fois, je vais faire sortir ton esprit de ton corps et je vais réellement t’emmener en enfer. Je veux que tu écrives un livre dans lequel tu diras ce que tu auras vu et toutes les choses que je vais te révéler. Toi et moi, ensemble, nous allons parcourir l’enfer. Tu feras un récit de ces choses qui étaient, qui sont, ou qui vont arriver. Mes paroles sont vraies et dignes de confiance. Je suis Celui qui Suis et nul n’est semblable à moi ».

Mon être entier désirait crier à JESUS et lui dire toute ma reconnaissance pour Sa Présence. Je dois dire que ce qui était le plus merveilleux, c’était cet amour qui était tombé sur moi. L’amour le plus beau, le plus paisible. Plein de joie. Un amour puissant que je n’avais jamais encore ressenti. Je sus par Son Esprit que c’était véritablement JESUS, le FILS de DIEU qui se tenait là dans la pièce avec moi. « Mon enfant, me dit JESUS, je vais t’emmener à l’intérieur de l’enfer par mon Esprit pour que tu puisses faire un rapport sur cette réalité, pour que tu dises au monde entier que l’enfer existe, pour que les perdus sortent des ténèbres et soient amenés à la lumière de mon évangile »

Aussitôt mon esprit fut séparé de mon corps et je m’élevais avec JESUS au-dessus de ma chambre, en direction du ciel. Je me rendis très bien compte de ce qui m’arrivait. Je vis mon mari et mes enfants dans notre maison, en dessous de nous. Ils étaient endormis. C’était comme si j’étais morte. Mon corps était resté derrière moi, sur le lit, mais mon esprit s’élevait avec JESUS au-dessus du toit de la maison. Et c’était comme si le toit avait été entièrement roulé. Je pouvais voir très clairement les membres de ma famille endormis dans leurs lits.

Puis nous fûmes bientôt très haut dans le ciel. Je me retournai vers JESUS pour le regarder. Il était toute gloire et toute puissance. Quelle paix émanait de Lui !!! Il prit ma main et me dit : « n’aie pas peur, je t’aime, je suis avec toi ». Nous nous élevâmes de plus en plus haut dans le ciel. Je pouvais maintenant voir la terre au-dessous de nous. Des sortes d’entonnoirs répartis à différents endroits de la terre jaillissaient en tournoyant autour d’un point central, puis se rétractaient. Ils tournaient très haut au-dessus de la terre, ressemblant à des silhouettes ondulantes, énormes et sales, comme provocantes, qui se mouvaient continuellement. Ils sortaient de partout sur la terre. Qu’ est ce que c’est que cela ? demandai je à JESUS. Il me répondit : « ce sont les entrées de l’enfer. Nous allons emprunter l’un de ces passages pour pénétrer à l’intérieur ».

C’est ce que nous fîmes immédiatement. On aurait dit un tunnel qui tournait sur lui-même dans les deux sens, comme une toupie. D’épaisses ténèbres descendirent sur nous et avec ces ténèbres nous parvint une odeur si horrible que je dus retenir ma respiration. Le long de ces parois se trouvaient des formes vivantes comme incrustées dans les murs. Des créatures sombres, de couleur grise, qui remuaient et criaient après nous tandis que nous passions devant elles. Ces créatures pouvaient se mouvoir mais elles restaient attachées aux murs. Elles dégageaient une horrible odeur et elles hurlaient en poussant vers nous des cris stridents. Je ressentis une force invisible circuler à l’intérieur du tunnel. Dans le noir, je pouvais parfois à peine distinguer ces créatures. Un brouillard sale et épais recouvrait la plupart d’entre-elles. Je questionnais le Seigneur pour savoir qu’est-ce que c’était. Il me répondit : « ce sont des esprits mauvais qui sont prêts à être vomis sur la terre lorsque satan l’ordonne ». Tandis que nous progressions plus profondément dans le tunnel, ces créatures mauvaises se moquaient de nous, essayaient de nous toucher mais ne le pouvaient pas, à cause de la puissance de JESUS. Seule la présence de mon Seigneur m’empêchait de hurler devant toute cette horreur. J’avais tous mes sens en éveil, je pouvais entendre, sentir, voir et même ressentir le mal. L’odeur et la saleté me rendirent presque malade.

Des hurlements emplissaient l’atmosphère alors que nous approchions du fond. Des cris perçants montaient à notre rencontre dans le noir du tunnel. Des bruits de toutes sortes emplissaient ce lieu. Je pouvais ressentir la crainte, la mort et le péché. La pire des odeurs que je n’avais jamais sentie était partout : c’était l’odeur de la chair en décomposition. Jamais sur terre je n’avais ressenti autant de mauvaises choses, ni entendu autant de cris de désespoir.Très vite je compris qu’il s’agissait des cris de la mort. L’enfer était rempli de gémissements. « Nous allons bientôt entrer dans la jambe gauche de l’enfer, me dit JESUS. L’enfer a la forme d’un corps, comme celle d’un corps humain, étendu sur le dos au centre de la terre. L’enfer a la forme d’un corps gigantesque et avec de nombreuses cellules de tourments. Souviens-toi qu’il te faudra dire aux hommes que l’enfer existe véritablement. Des millions d’âmes perdues se trouvent ici et il en arrive davantage chaque jour. Au grand jour du jugement, l’enfer et la mort seront jetés dans l’étang de feu. Ce sera la seconde mort. Devant toi, tu vas voir de grandes douleurs, de terribles peines, une indescriptible horreur. Les choses que tu vas voir serviront d’avertissement. Le livre que tu vas écrire sauvera beaucoup d’âmes de l’enfer. Ce que tu vois ici est bien réel. Mais ne crains pas, car je serai avec toi ». JESUS et moi nous arrivâmes au fond du tunnel. Nous nous enfonçâmes alors à l’intérieur de l’enfer.

Devant nous, aussi loin qu’il m’était possible de voir, des objets volants fonçaient çà et là. Des gémissements et des plaintes emplissaient l’air. Plus loin, vers le haut, j’aperçus une faible lueur. Nous nous dirigeâmes vers elle. Une odeur épouvantable emplissait l’atmosphère. « Dans la jambe gauche de l’enfer, me dit JESUS, il y a de nombreux puits. Ce tunnel communique avec d’autres parties de l’enfer. Mais nous allons tout d’abord passer quelque temps dans la jambe gauche. Ces choses que tu vas voir resteront à jamais gravées dans ta mémoire. Il faut que le monde connaisse la réalité de l’enfer. Beaucoup de pécheurs et même certains parmi mon peuple ne croient pas que l’enfer est une réalité. Je t’ai choisie afin que tu leur révèles ces vérités. Tout ce que je vais te montrer concernant l’enfer est vrai, de même que toutes les autres choses que je vais te montrer ».

Tandis que nous marchions, des esprits mauvais fuyaient la présence du Seigneur. Des embrasures de portes de la taille de petites fenêtres s’ouvraient et se fermaient rapidement sur le haut du tunnel. Des cris traversaient l’air chaque fois que ces créatures diaboliques passaient au-dessus de nous en direction de ces portes de l’enfer. JESUS et moi nous nous engageâmes sur un sentier qui partait du tunnel. Il avait de larges rebords de terre de chaque côté. A perte de vue, on voyait de partout des cavités remplies de feu. Ces cratères mesuraient environ un mètre vingt de diamètre et un mètre de profondeur. Ils avaient une forme de cuvette. « Il y a beaucoup de cratères comme ceux-ci dans la jambe gauche de l’enfer, me dit JESUS. Viens. Je vais t’en montrer certains. » Je me tins à côté de Lui sur le sentier et je regardais à l’intérieur de l’un de ces trous. Du soufre incrustait les parois du trou et rougeoyait comme du charbon embrasé. Au centre du cratère, il y avait une âme perdue, une âme venue en enfer après sa mort. Du feu s’activa dans le fond du trou puis, soudainement, submergea l’âme perdue. L’instant d’après, le feu semblait mourir sous forme de braises, mais avec un ronflement il se ranimait et balayait de nouveau l’âme tourmentée dans son cratère. Observant mieux, je vis que cette âme perdue était emprisonnée à l’intérieur d’un squelette.

J’entendis un cri en provenance du premier cratère. Et je vis là, sous la forme d’un squelette, une âme qui implorait : Jésus, aie pitié de moi ! C’était la voix d’une femme. En la voyant, j’eus le désir de la tirer hors du feu. J’avais le cœur brisé. La forme squelettique d’une femme, enveloppée d’un brouillard sale et gris, s’adressait à JESUS. J’étais sous le choc. J’écoutais ce qu’elle disait. De la chair décomposée pendait en lambeaux de ses os et, quand elle brûlait, tombait dans le fond du trou. A la place de ce qui avait été ses yeux, il n’y avait plus que deux cavités vides. Elle n’avait pas de cheveux. Le feu commençait à ses pieds en petites flammes, puis il grandissait tandis qu’il grimpait sur son corps. Il la submergeait complètement. La femme semblait brûler en permanence même lorsque les flammes n’étaient que des braises.

Du tréfonds de sa personne sortaient des pleurs et des gémissements de désespoir : Seigneur, Seigneur ! Je veux sortir d’ici. Regardant la femme, je vis que des vers sortaient des os de son squelette. Le feu ne leur faisait rien. « Elle sait que ces vers sont en elle, me dit JESUS. Elle les sent ». De grands cris et de profonds sanglots secouaient le corps de cette âme. Elle était perdue. Il n’y avait pour elle aucun moyen d’en sortir. « Viens me dit JESUS ».

Le sentier sur lequel nous nous trouvions faisait comme un circuit. Il serpentait entre les cratères à perte de vue. Les pleurs de ces « morts vivants » mêlés à des gémissements et à des cris atroces, parvenaient à mes oreilles de toutes parts. Il n’y avait aucun moment de répit. L’odeur de la mort et de la chair en décomposition emplissait l’air très lourdement. Nous nous dirigeâmes jusqu’au cratère suivant. A l’intérieur de celui-ci, de dimension semblable au précédent, il y avait un autre être squelettique. La voix d’un homme se fit entendre. (Ce n’était que lorsque ces êtres s’exprimaient que je pouvais savoir s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme) : Seigneur, aie pitié de moi ! Des sanglots plaintifs s’échappaient de cet homme. : Je suis vraiment désolé, Jésus. Pardonne-moi. Sors-moi d’ici. Je suis dans ce lieu de tourments depuis des années. Je t’en supplie, fais-moi sortir ! S’il te plaît, Jésus, fais-moi sortir, suppliait-il. Seigneur Jésus, cria l’homme, n’ai-je pas assez souffert pour mes péchés ? Cela fait quarante ans que je suis là, depuis ma mort.

JESUS répondit : « il est écrit : le juste vivra par la foi. Tous les moqueurs et les incrédules auront leur part dans l’étang de feu. Tu n’as pas voulu croire à la vérité. Plusieurs fois mon peuple a été envoyé vers toi pour t’indiquer le chemin, mais tu n’as pas voulu l’écouter. Tu as ri de lui et tu as refusé l’Evangile. Bien que je sois mort pour toi sur une croix, tu t’es moqué de moi et tu n’as pas voulu te repentir de tes péchés. Mon père t’a donné de nombreuses occasions de pouvoir être sauvé. Si seulement tu avais écouté ». JESUS pleurait. Je sais, Seigneur, continua l’homme, je sais. Mais, maintenant je me repens. « Il est trop tard, dit JESUS. Le jugement est tombé ».

LE JUGEMENT EST TOMBE !

Seigneur, poursuivit l’homme, certains membres de ma famille vont venir ici, car eux non plus ne veulent pas se repentir. S’il te plaît, Seigneur, laisse-moi aller leur dire qu’ils doivent se repentir de leurs péchés pendant qu’ils sont encore sur la terre. Je ne veux pas qu’ils viennent ici. « Ils ont des prédicateurs, répondit JESUS, des gens qui les enseignent, des anciens. Tous leur apportent l’Evangile. Ils vont le leur dire. Ils ont aussi l’avantage d’avoir des systèmes modernes de communication et toutes sortes de moyens d’apprendre à me connaître. J’ai envoyé vers eux des ouvriers afin qu’ils croient et qu’ils soient sauvés. S’ils ne croient pas lorsqu’ils entendent l’Evangile, ils ne seront pas convaincus non plus si quelqu’un ressuscite des morts ». A ces mots, l’homme devint très fâché et commença à jurer. Des mots blasphématoires lui échappèrent. Je le regardai avec horreur tandis que les flammes s’élevaient et que sa chair morte décomposée commençait à brûler et à tomber en lambeaux. A l’intérieur de cette carapace de mort, je vis son âme ; elle ressemblait à un brouillard sale et gris et elle remplissait son squelette.

Dans le cratère suivant, il y avait la toute petite carcasse d’une femme qui semblait avoir environ quatre-vingts ans. Je ne peux par dire comment j’ai su son âge, mais je l’ai su. Sa peau était arrachée de ses os par la flamme continuelle. Seul demeurait le squelette avec une âme grisâtre à l’intérieur. J’observais le feu qui la consumait. Bientôt il ne resta plus que les os et les vers grouillant à l’intérieur que le feu ne pouvait pas brûler. Seigneur, c’est terrible ! m’écriai-je. Je ne sais pas si je vais pouvoir aller plus loin. C’est affreux au-delà de tout ce qu’on peut imaginer ! Aussi loin que mes yeux pouvaient voir, des âmes étaient en train de brûler dans ces cratères embrasés. « Viens, me dit JESUS, nous devons continuer ». Je me retournai vers la femme. Ses pleurs étaient d’une telle tristesse… Alors que je l’observais, elle joignit ses mains décharnées comme pour prier. Je ne pus m’empêcher de pleurer. J’étais en esprit, mais je pleurais. Je savais que les gens en enfer ressentaient toutes ces choses également. JESUS connaissait mes pensées : « oui, mon enfant, c’est bien vrai. Quand les gens viennent ici, ils ont les mêmes sensations et les mêmes pensées que lorsqu’ils étaient sur la terre. Ils se souviennent de leurs familles et de leurs amis, et de toutes les fois où ils ont eu une chance de se repentir mais ont refusé de le faire. Ils gardent toujours toute leur mémoire. Si seulement ils avaient cru à l’Evangile et s’étaient repentis avant qu’il ne soit trop tard… ». Puis il continua : « mon enfant, quand elle était sur terre, elle avait un cancer. Elle était très éprouvée. La chirurgie s’est employée à sauver sa vie. Au fil des années elle est devenue une personne amère. Plusieurs parmi mon peuple sont allés prier pour elle et lui dire que je pouvais la guérir. Elle disait : c’est Dieu qui m’a fait çà. Elle ne voulait pas se repentir et croire à l’Evangile. Elle m’a même connu un certain temps, mais elle a commencé à me haïr. Elle disait qu’elle n’avait pas besoin de Dieu et qu’elle ne voulait pas de ma guérison. Encore et encore, je l’ai suppliée de croire que je voulais l’aider, la guérir et la bénir. Elle m’a tourné le dos et m’a injurié. Elle disait qu’elle n’avait pas besoin de moi. Mon Esprit l’a suppliée de se tourner vers moi. Et même lorsqu’elle m’a tourné le dos, j’ai encore essayé de l’attirer à moi par mon Esprit. Mais elle ne voulait pas écouter. A la fin elle est morte et est venue ici. ».

Je pouvais ressentir la peur tout autour de nous. La peine, les lamentations de douleur et une atmosphère de mort régnaient partout. Le cœur plein de chagrin et de pitié, nous avançâmes, JESUS et moi, jusqu’au cratère suivant. Dans le trou suivant se trouvait une femme. Elle était à genoux comme si elle cherchait quelque chose. Elle avait la forme d’un squelette criblé de trous. On voyait ses os par transparence et sa robe déchirée était en feu. Sa tête était chauve et il n’y avait que des trous à l’endroit de son nez et de ses yeux. De petites braises se consumaient autour de ses pieds, là où elle s’était agenouillée. Elle s’agrippait aux parois du cratère de soufre. Le feu s’accrochait à ses mains et de la chair morte ne cessait de tomber toutes les fois qu’elle griffait le mur. D’énormes sanglots la secouaient : O Seigneur, ô Seigneur, gémissait-elle. Je veux sortir ! Alors que nous l’observions, elle parvint finalement à atteindre le bord du cratère à l’aide de ses pieds. Je pensais qu’elle allait réussir à s’échapper, quand soudain, un énorme démon avec de grosses ailes qui semblaient cassées à leur sommet et pendantes le long de ses flancs, accourut jusqu’à elle et la repoussa très brutalement au fond du trou, au milieu du feu. Ce démon était de couleur foncée et avait des poils sur tout son corps de grande taille. Il avait la corpulence d’un énorme grizzly. Je fus horrifiée de la voir tomber. Je me sentis brisée pour elle. J’aurais voulu la prendre dans mes bras, la soutenir et demander à Dieu de la guérir et de la sortir de là, mais JESUS qui connaissait mes pensées me dit : « Mon enfant, le jugement a été prononcé. Dieu a parlé. Quand elle était encore enfant, je l’ai appelée maintes fois à me servir. Quand elle a eu seize ans, je suis venu vers elle et je lui ai dit : je t’aime. Donne-moi ta vie et suis-moi car je te destine à un service particulier. Toute sa vie, je l’ai appelée. Mais elle ne voulait pas écouter. Elle disait : un jour, je Te servirai. Je n’ai pas de temps pour Toi maintenant. Je n’ai pas le temps, pas le temps. Je veux profiter de la vie. Demain, Jésus, je le ferai. Cependant ce lendemain n’est jamais venu. Elle attendu jusqu’à ce qu’il soit trop tard. ».

LE JUGEMENT EST TOMBE !

La femme suppliait Jésus : mon âme est vraiment dans les tourments. Il n’y a pas moyen d’en sortir. Je reconnais que j’ai préféré le monde plutôt que Toi, Seigneur. J’ai désiré les richesses, la renommée et la fortune, et je les ai obtenues. Je pouvais acheter tout ce que je voulais. J’étais mon propre patron. J’étais la femme la plus élégante de mon époque, la mieux habillée. J’avais la richesse, le succès et la gloire. Mais j’ai découvert que je n’ai pas pu les emporter avec moi dans la mort. O Seigneur, l’enfer est horrible. Je n’ai de repos ni jour, ni nuit. Je suis constamment dans la peine et les tourments. Aide-moi, Seigneur ! Pendant qu’elle parlait, ses mains et ses bras décharnés se tendaient vers JESUS et les flammes continuaient à la brûler. « Le jugement est tombé, dit JESUS ». Des larmes coulaient le long des joues du Seigneur tandis que nous nous déplacions vers le cratère suivant. Et moi je pleurais intérieurement devant les horreurs de l’enfer. Quand une âme arrive en enfer, il n’y a pour elle plus aucune espérance, plus aucune vie, plus aucun amour. Quelle réalité que l’enfer. Je me disais : aucune issue. Cette personne va devoir brûler pour l’éternité dans ces flammes…

Nous arrivâmes dans la jambe droite de l’enfer. Regardant devant nous, je vis que nous nous trouvions sur un sentier aride, brûlé. Des hurlements déchiraient l’air, un air sale. Et la puanteur de la mort était partout. L’odeur était parfois si répugnante que j’en avais des nausées. Partout c’était les ténèbres, à l’exception de la lumière qui émanait de Christ et des cratères de feu qui incrustaient le paysage aussi loin qu’on pouvait distinguer.Tout à coup des démons de toutes sortes passèrent devant nous. Des petits diables grognèrent après nous en s’écartant. Des esprits de démons de toutes tailles et de toutes formes se parlaient entre eux. Un peu plus loin, devant nous, un gros démon était en train de donner des ordres à d’autres plus petits. Nous nous arrêtâmes pour écouter. Allez ! dit le gros démon aux petits diables. Faites toute sorte de mal. Brisez les foyers, détruisez les familles, séduisez les chrétiens faibles ; donnez-leur de faux enseignements ; trompez-les aussi souvent que possible. Vous aurez votre récompense au retour. Rappelez-vous que vous devez vous méfier particulièrement de ceux qui ont vraiment accepté Jésus comme leur Sauveur, car ils ont le pouvoir de vous chasser. Allez maintenant parcourir la terre. J’en ai déjà envoyé plusieurs, là-haut, et j’en ai encore d’autres à envoyer. Souvenez-vous, nous sommes les serviteurs du prince des ténèbres et des puissances de l’air. Là-dessus, les mauvais esprits commencèrent à s’envoler vers le haut, vers le haut de l’enfer. Des portes, dans le haut de la jambe droite, s’ouvraient et se fermaient prestement pour les laisser sortir. D’autres également s’en allèrent par l’entonnoir que nous avions emprunté pour descendre.

Nous continuâmes sur le sentier, JESUS et moi, jusqu’à un autre cratère. Dans cette cellule, il y avait la carcasse d’un homme de haute stature. Je l’entendis qui prêchait l’Evangile. Je me tournai vers JESUS, stupéfaite, dans l’espoir d’une explication, car il connaissait toujours mes pensées. « Pendant que cet homme était sur terre, il prêchait l’Evangile, me dit-il. Pendant un temps, il a prêché la vérité et il m’a servi ». Je me demandais ce que pouvait bien faire cet homme en enfer. Il était de haute stature. Des lambeaux de vêtements étaient encore accrochés à lui. De la chair brûlée pendait de son corps et son crâne semblait flamber. Une odeur effroyable émanait de lui. Je le vis alors joindre les mains comme s’il tenait un livre, et commencer à lire dans ce soi-disant livre. Tout à coup, l’homme s’arrêta de parler. Il tourna lentement son regard vers JESUS. Il s’adressa au Seigneur : Seigneur ! Je vais prêcher maintenant la vérité à tout le monde. Maintenant je suis prêt à aller parler de ce lieu aux autres. Je sais que lorsque j’étais sur terre, je ne croyais pas que l’enfer existait et je ne croyais pas non plus à Ton retour. Je prêchais ce que les gens avaient envie d’entendre et j’ai mis en péril la vérité devant les gens de mon église. Je reconnais que je n’aimais pas ceux qui étaient différents de race ou de couleur de peau, et j’en ai fait tomber plusieurs dans l’égarement loin de Toi. J’avais ma propre interprétation des choses célestes bonnes et mauvaises. Je reconnais que j’en ai conduit plusieurs dans l’erreur et que je leur ai fait prendre une voie fausse et éloignée de Ta Sainte Parole. J’ai pris l’argent du pauvre. Mais, Seigneur, laisse-moi sortir et je me conduirai bien. Je ne prendrai plus l’argent de l’église. Je me suis déjà repenti. Je vais aimer tous les gens de race ou de couleur.JESUS lui répondit : « Tu n’as pas seulement tordu et interprété faussement les Ecritures, mais tu as menti en disant que tu ne connaissais pas la vérité. Les plaisirs de la vie étaient plus importants pour toi que la vérité. Je t’ai visité moi-même et j’ai tenté de m’approcher de toi, mais tu ne voulais pas m’écouter. Tu as marché dans tes propres voies et le Malin est devenu ton maître. Tu connaissais la vérité mais tu ne voulais pas te repentir et te tourner vers moi. J’ai été présent tout le temps et je t’attendais. J’aurais voulu que tu te repentes, mais tu ne l’as pas fait. Maintenant le jugement est arrêté. Tu aurais dû dire la vérité et tu aurais dû en amener plusieurs à la justice avec la Parole de DIEU qui dit que tous les incroyants auront leur part dans l’étang de feu et de soufre. Tu connaissais le chemin de la croix et les voies de la justice et tu savais comment prêcher la vérité. Mais satan a rempli ton cœur de mensonges et tu es tombé dans le péché. Tu aurais dû te repentir sincèrement et non à moitié. Ma Parole est la vérité. Elle ne ment pas. Maintenant il est trop tard. Trop tard ».

TROP TARD ! LE JUGEMENT EST TOMBE !

Comme nous marchions parmi les cellules de feu, nous pouvions voir les mains des perdus se tendre vers JESUS, et, dans des voix plaintives, Le supplier d’avoir pitié d’eux. Leurs mains décharnées et leurs bras étaient d’un gris noir brûlé. Pas de chair vivante, ni sang, ni organes. Seule la mort régnait. Nous nous arrêtâmes devant une autre cellule. Je ressentais tellement de pitié pour toutes ces âmes et tellement de tristesse que je sentis mes forces physiques s’affaiblir. J’avais du mal à me tenir debout. De gros sanglots me secouaient. Depuis la cellule, une voix de femme s’adressa à JESUS. Elle était debout au milieu des flammes qui l’enveloppaient complètement. Ses os étaient pleins de vers et de chair décomposée. Les flammes s’activaient autour d’elle. Elle tendit les mains vers JESUS en criant : fais-moi sortir de là. Je vais te donner mon cœur maintenant, Jésus. Je vais parler aux autres de ton pardon. Je vais témoigner pour toi, je t’en prie, s’il te plaît, laisse-moi sortir ! JESUS lui parla avec beaucoup de douceur : « Femme, il t’a été donné plusieurs opportunités de te repentir. Mais tu as endurci ton cœur. Tu ne voulais pas. Tu connaissais pourtant ma Parole qui déclare que « tous les fornicateurs auront leur part dans le lac de feu ». JESUS se tourna alors vers moi et me dit : « Cette femme a entraîné beaucoup d’hommes dans le péché. Plusieurs foyers ont été brisés, mis en pièces à cause d’elle. Malgré tout cela, je n’ai pas cessé de l’aimer. Je suis venu à elle non pour la condamner mais pour la sauver, en envoyant plusieurs de mes serviteurs pour qu’elle se repente de ses mauvaises voies. Mais elle n’a pas voulu. Quand elle était encore jeune, je l’ai appelée. Mais elle a continué de pratiquer le mal. Elle a fait des choses très laides. J’aurais tellement voulu lui pardonner si elle s’était approchée de moi. Satan est entré en elle, si bien qu’elle a sombré dans la haine et le non pardon. Elle venait à l’église uniquement pour y rencontrer des hommes et les séduire. Si elle s’était approchée de moi, ses péchés auraient été lavés par mon sang. Une partie d’elle-même avait pourtant le désir de me servir. Mais on ne peut servir DIEU et satan à la fois. Chaque personne doit choisir qui elle décide de servir ! »

J’étais ébranlée de la tête aux pieds devant toutes ces horreurs de l’enfer. De retour à la maison, je pleurais et pleurais sans arrêt. Pendant la journée, je revivais l’enfer et les horreurs de ceux qui y sont prisonniers. Toute la journée, je racontais à tout le monde ce que j’avais vu en enfer. Je leur disais combien le malheur y est inimaginable. La nuit suivante, JESUS et moi nous nous sommes rendus dans la jambe droite de l’enfer. J’ai réalisé que JESUS avait toujours autant d’amour pour les âmes perdues en enfer. J’ai ressenti Son amour pour moi comme pour tous ceux qui sont sur la terre. « Mon enfant, me dit-il, ce n’est pas la volonté du Père que quiconque périsse. Satan trompe beaucoup d’hommes et de femmes et ils se mettent à le suivre. Mais DIEU est un DIEU d’amour. Il pardonne. S’ils se sont sincèrement approchés du Père et s’ils se sont repentis, il leur accorde le pardon ».

Tout au long du chemin, des mains en feu se tendaient vers JESUS. Elles n’avaient que les os à la place de la chair, une masse grisaillante et brûlée, et la chair décomposée qui pendait en lambeaux. A l’intérieur de chaque squelette, il y avait une âme telle un brouillard sale et gris, emprisonnée pour toujours. Je peux vraiment dire que c’est à leurs cris qu’on pouvait se rendre compte qu’elles ressentaient réellement le feu, les vers, le malheur et le désespoir. Et ces cris remplissaient mon âme d’un chagrin que je ne peux décrire. Si seulement elles avaient écouté, pensais-je, elles ne seraient pas ici. Je savais que les âmes en enfer avaient toutes leurs facultés. Elles se souviennent de tout ce qui leur a été dit et savent qu’elles sont perdues pour toujours. Pourtant, sans espoir, elles continuent de supplier JESUS pour qu’IL leur fasse miséricorde.

Dans la cellule suivante était un autre squelette. Je sentis l’odeur de la mort avant même d’arriver tout près. Seigneur, qu’est ce qu’elle fait là ? demandai je . « Ecoute me dit JESUS » : Jésus est le chemin, la vérité et la vie, disait la femme. Nul ne vient au Père que par Lui. Jésus est la lumière du monde. Venez à Jésus et IL vous sauvera ! Quand elle parlait, plusieurs âmes perdues l’écoutaient autour d’elle. Plusieurs juraient contre elle et l’insultaient. Certains lui disaient de se taire. D’autres s’écriaient : y a-t-il vraiment de l’espoir ? ou bien ; aide-nous, Jésus !. De grands cris de tristesse emplissaient l’atmosphère. Je ne comprenais pas ce qui se passait et je me demandais pourquoi cette femme prêchait l’Evangile en enfer. Le Seigneur connaissait mes pensées. Il me dit : « Mon enfant, j’ai appelé cette femme à l’âge de 30 ans à prêcher ma Parole et à être un témoin de l’Evangile. J’appelle des personnes différentes dans des buts différents, pour le bon fonctionnement de mon corps. Mais si un homme ou une femme, si un garçon ou une fille ne veulent pas de mon Esprit, alors je m’en éloigne. Oui, elle a répondu à mon appel pendant plusieurs années et elle a grandi dans ma connaissance. Elle a entendu ma voix et elle a fait beaucoup de bonnes choses pour moi. Elle a étudié la Parole, elle priait souvent et beaucoup de ses prières ont été exaucées. Elle a enseigné à beaucoup de personne le chemin de la sainteté et était fidèle à son mari dans sa maison. Les années se sont écoulées jusqu’au jour où elle a découvert que son mari avait une relation avec une autre femme. Malgré le fait qu’il lui en ait demandé pardon, elle est devenue de plus en plus amère, ne voulant ni lui pardonner, ni sauver son mariage. C’est vrai que son mari s’était très mal conduit envers elle. Il avait commis un grave péché. Mais cette femme connaissait ma Parole et connaissait le pardon. Elle savait que dans toute tentation, il y a toujours un moyen de s’échapper. Son mari lui a demandé de lui pardonner, mais elle ne voulait pas. Au lieu de cela, la colère s’est enracinée en elle et a augmenté de plus en plus. Elle disait en son cœur : Et dire que je suis là en train de servir DIEU pendant que mon mari court après une femme. Tu trouves cela bien ? me disait t’elle. Je lui ai répondu : non, ce n’est pas bien, mais il est venu te demander pardon et te dire qu’il ne recommencerait plus. Elle ne voulait pas m’écouter. Le temps a passé. Elle était en colère et ne voulait plus ni prier, ni lire la Bible. L’amertume à grandi dans son cœur et à commencer à préméditer le meurtre à la place de l’amour. Un jour elle a tué son mari ainsi que l’autre femme. Satan s’est alors complètement emparé d’elle et elle s’est suicidée ».

J’entendis cette femme répondre à JESUS : je veux pardonner maintenant, Seigneur. Fais-moi sortir. Je vais t’obéir maintenant. Tu vois, Seigneur, je prêche ta Parole. Dans une heure des démons vont venir me prendre pour me tourmenter encore plus. Ils vont me torturer parce que j’ai prêché ta Parole et mes tourments seront pires. S’il te plaît, Seigneur, je t’en supplie, laisse-moi sortir !

Le Seigneur ne répondit rien. Il se tourna vers moi et me dit : « viens…, avançons ». Dans le trou suivant, il y avait l’âme d’un homme revêtue de son squelette qui criait à JESUS en pleurant : Seigneur, aide-moi à comprendre pourquoi je suis ici ! JESUS me dit : « cet homme avait 23 ans quand il est arrivé ici. Il ne voulait pas entendre l’Evangile. Il a entendu plusieurs fois ma Parole. Il venait souvent dans ma Maison. Je l’ai invité, par mon Esprit, à recevoir le salut, mais il a préféré le monde et ses plaisirs. Il aimait boire. Il ne voulait pas avoir affaire avec mon appel. Il était né dans l’église mais ne voulait pas se confier en moi. Un jour, il m’a dit : je te donnerai ma vie, un jour, Jésus, mais ce jour n’est jamais venu. Une nuit, après une soirée de fête, il a eu un accident de voiture et il a été tué sur le coup. Satan l’avait trompé jusqu’à la fin. Il n’avait pas voulu écouter mon appel. D’autres personnes ont également trouvé la mort dans cet accident. Si seulement ce jeune homme avait écouté. Le travail de satan est de tuer, de voler et de détruire. Satan voulait l’âme de cet homme et il l’a détruite en se servant de l’insouciance, du péché et de la boisson. Beaucoup de foyers et de vie sont détruites chaque année à cause de l’alcool ».

Je regardais l’âme de ce jeune homme et je pensais à mon propre enfant qui allait bientôt avoir 23 ans. Oh Seigneur, puisse t’il te servir ! L’enfer m’a paru infiniment plus horrible que ce que quiconque pourrait imaginer. J’ai été très éprouvée de réaliser que les âmes qui se trouvaient dans les tourments y seraient pour toute l’éternité. Car il n’y a aucun moyen de sortir de l’enfer. Des sanglots énormes me secouaient tandis que je marchais à côté de JESUS. Je me demandais où IL voulait me conduire. Pendant notre marche, la tristesse se lisait de façon permanente sur le visage de JESUS. Des serpents géants rampaient devant nous. Certains d’entre eux mesuraient environ dix mètres de long et un mètre de diamètre. Des odeurs repoussantes flottaient en forte concentration dans l’air. Les esprits méchants étaient partout. JESUS me dit : « nous arrivons bientôt dans le ventre de l’enfer. Cette partie mesure vingt sept kilomètres de haut et cinq kilomètres de diamètre ». JESUS m’en a donné les dimensions exactes.

Devant nous, je pouvais entendre la voix et les plaintes d’une âme en proie aux tourments. Des cris comme jamais vous n’auriez pu imaginer traversaient ce lieu. C’était les cris d’un homme. Nous grimpâmes sur la petite colline et nous regardâmes autour de nous. Nous nous avançâmes jusqu’à nous trouver à moins de cinq mètres de l’endroit où se déroulait cette activité. Je vis de petites silhouettes en vêtements sombres qui marchaient autour de ce qui semblait une sorte de caisse. En observant mieux, je vis que la caisse en question n’était autre qu’un cercueil et que les silhouettes qui tournaient autour étaient des démons. Tandis qu’ils marchaient autour, ils ânonnaient des sortes de chants en ricanant. Chacun d’eux tenait une lance aiguisée qu’il enfonçait hardiment à travers le cercueil par de petites ouvertures qui étaient faites tout autour. Une atmosphère de terreur régnait là et je me mis à trembler. JESUS me dit alors ceci : « mon enfant, il y a beaucoup d’âmes en tourment à cet endroit. Et les tourments sont de types différents selon les âmes. La punition est plus grande pour ceux qui ont prêché l’Evangile et sont retournés ensuite dans le péché, que pour ceux qui n’ont pas obéi à l’appel de DIEU pour leur vie ». J’entendis un cri si désespéré qu’il remplit mon propre cœur de désespoir. Quelqu’un hurlait : plus d’espoir, plus d’espoir ! Les pleurs provenaient de l’intérieur du cercueil et c’était des gémissements de regrets qui ne finissaient plus. C’est affreux ! dis-je. « Viens, dit JESUS, approchons-nous ». Il s’avança jusqu’au cercueil et se pencha au-dessus pour regarder à l’intérieur. Je le suivis et je fis de même. Apparemment les démons ne pouvaient pas nous voir. Une âme grisâtre occupait l’intérieur du cercueil. C’était celle d’un homme. Tandis que je regardais, les démons se mirent à enfoncer leurs lances dans l’âme de l’homme qui était étendu dans le cercueil. Je n’oublierai jamais les souffrances de cette âme. La douleur qu’elle éprouvait était quelque chose de terrible. L’homme nous vit. Il implora alors le Seigneur : Seigneur, Seigneur, laisse-moi sortir ; aie pitié de moi ! Dans le cercueil c’était une masse ensanglantée. Devant mes yeux se trouvait une âme et dans cette âme un cœur humain. Du sang jaillissait de ce cœur. Les coups de lances qui s’enfonçaient transperçaient réellement son cœur. Seigneur, reprit l’homme, je te servirai maintenant. S’il te plaît, laisse-moi sortir ! Je réalisais que cet homme sentait cruellement chaque coup de lance qui le transperçait. JESUS me dit : « Il est tourmenté ainsi jour et nuit. Il a été placé ici par satan et c’est satan qui le torture ». L’homme s’écria de nouveau : Seigneur, je prêcherai le vrai Evangile. Je parlerai du péché et de l’enfer. Mais je t’en prie, fais-moi sortir !"