Le docteur rawlings




LE TÉMOIGNAGE DU DOCTEUR RAWLINGS



Le Docteur Maurice Rawlings est un cardiologue américain réputé. Au cours de sa longue expérience professionnelle il a du faire face à un certain nombre de cas de patients à la limite de la mort, affirmant ayant visité l'enfer.

Le Dr Rawlings a écrit un livre sur le sujet : "Derrière les portes de la lumière" aux éditions "Les jardins des Livres" : ici



Présentation du livre du Dr Rawlings







Témoignages de patients du Dr Rawlings ayant été en enfer





Voici un extrait du livre du Dr Rawlings "Les portes de Lumière."

"Les patients qui se remettent d'une grave maladie sont de plus en plus nombreux à me dire qu'il y a une vie après la mort paradis et un enfer. Moi, j'avais toujours cru que la mort n'était qu'une extinction sans douleur. J'avais même misé ma vie là-dessus. J'ai dû reconsidérer mon destin.
Et j'ai découvert que mourir ne semble pas être sans danger !

Ce tournant dans ma façon de penser fut la conséquence de l'événement évoqué plus haut. Un de mes patients se plaignait de douleurs thoraciques, et pour y voir plus clair, je décidai de lui faire subir un test d'effort. Il s'agit d'enregistrer ses pulsations cardiaques au cours d'un exercice consistant à marcher sur un tapis roulant qui accélère progressivement, l'obligeant à trottiner puis à courir. Si l'électrocardiogramme s'emballe, on peut généralement être sûr que le cœur est responsable de la douleur thoracique, dite angor pectoris.

Mon patient, un facteur de 48 ans qui distribue le courrier à la campagne, était de constitution moyenne et d'un naturel sociable. Malheureusement pour lui, il révélait de ces rares cas où non seulement l'électrocardiogramme s'emballe, mais aussi stoppe complètement un arrêt cardiaque et tomba raide mort devant moi.

Au lieu d'entrer en fibrillation1, le cœur s'était tout simplement arrêté de battre et le patient sans vie gisait maintenant sur le sol de mon bureau.

L'oreille collée à sa poitrine, la main le long de sa pomme d'Adam, je ne percevais plus le moindre battement. Encore un ou deux soupirs, et toute respiration cessa. Des tremblements désordonnés parcoururent les muscles et des convulsions apparurent. Le patient bleuissait peu à peu.

Il était tard. Les six autres médecins de la clinique étaient partis pour leurs visites du soir dans les hôpitaux. Seules restaient les infirmières, qui heureusement furent à la hauteur : pendant que je commençais le massage cardiaque, l'une d'elles se chargea du bouche-à-bouche, une autre appliqua un masque respiratoire et une troisième amena le chariot d'urgence avec le stimulateur cardiaque.

L'arrêt cardiaque ayant été complet, le cœur ne parvenait pas à maintenir ses battements par lui-même  stimulateur était indispensable pour vaincre le blocage et passer le rythme cardiaque de 35 à 80-100 battements par minute. J'insérai un cordon du stimulateur dans la grosse veine sous-clavière allant directement au cœur, et, par manœuvres successives, fis descendre l'extrémité dans le système veineux jusqu'à ce qu'il se fige dans le cœur extrémité à l'appareil électrique chargé de régulariser le battement cardiaque et de débloquer le cœur.

Le patient commença à « revenir ».

Mais à peine je cessais de lui comprimer la poitrine pour m'occuper des instruments par exemple qu'il reperdait conscience, ses yeux se révulsant vers le haut, son dos s'arquant dans une semi-convulsion pour mourir une nouvelle fois. Et chaque fois que le cœur et le souffle repartaient, le patient hurlait : « je suis en enfer ! ».

Il était terrorisé, il m'implorait de l'aider.

J'éprouvais une véritable terreur,une terreur glacée. C'est cette peur qui m'a donné la force d'écrire ce livre.

Il me fit alors cette demande étrange : « n'arrêtez pas ! », étrange parce que la première chose que me disent généralement les patients quand ils reprennent conscience, c'est : « enlevez vos mains, vous me faites mal ! ».

Je suis plutôt robuste et il arrive que ma technique de massage cardiaque provoque des fractures des côtes. Mais voilà que ce patient me disait : « n'arrêtez pas » !

Puis je remarquai son visage, son regard terrifié, son expression plus atroce que celle d'un masque mortuaire ! Sa grimace grotesque exprimait l'horreur à l'état pur ! Il avait les pupilles dilatées, transpirait, tremblait et ses cheveux semblaient se dresser sur sa tête. Puis une autre chose étrange se produisit. Il me dit :

– Vous ne comprenez pas ? Je suis en enfer. Chaque fois que vous me lâchez, je me retrouve en enfer ! Ne me laissez pas repartir en enfer !

Habitué aux patients en proie à ce genre d'émotion, je balayai ses plaintes et lui dis de garder son « enfer » pour lui.

Je m'entends encore lui dire :

– Je suis occupé, alors laissez-moi tranquille avec votre enfer jusqu'à ce que j'aie mis le stimulateur en place.

Mais il était on ne peut plus sérieux, et je finis par me dire qu'il y avait réellement un problème : cet homme était dans un état de panique comme je n'en avais jamais vu avant. Je commençai à m'activer plus.

Cela faisait déjà trois ou quatre fois que le cœur et la respiration s'arrêtaient, et que le patient replongeait dans l'inconscience et la mort clinique.

Après « être mort » plusieurs fois, il finit par me demander :

–Que dois-je faire pour rester hors de l'enfer ?

Je lui répondis que le mieux était sans doute de faire ce qu'on apprend au catéchisme,de prier.

–Je ne sais pas prier. Faites-le pour moi.

Prier pour lui ! Et quoi encore ! Je rétorquai que j'étais médecin, pas prêtre.

–Priez pour moi ! répéta-t-il.

Que répondre à un mourant ?

Je n'avais pas le choix.

Tout en continuant mes efforts à même le sol, je lui fis donc répéter après moi une prière très simple,vu que je ne m'y connaissais guère en prières,qui disait à peu près ceci : « Jésus, évite-moi l'enfer. Pardonne-moi mes péchés. Je tourne ma vie vers toi. Si je meurs, je voudrais aller au paradis. Si je vis, je ne retomberai pas dans mes péchés ».

Son état finit par se stabiliser et on le transporta à l'hôpital.

De mon côté, je rentrai chez moi,je pris la Bible que j'avais chez moi et me mis à la lire. Je voulais savoir à quoi l'enfer était censé ressembler.

Jusqu'à ce jour, la mort faisait partie pour moi de la routine du médecin, c'était une simple extinction qui n'appelait ni remords, ni appréhension. Mais désormais j'en étais sûr : ces histoires de vie après la mort cachaient réellement quelque chose. Il me fallait revoir mes idées, en savoir davantage.

J'avais l'impression d'avoir trouvé une pièce nouvelle permettant de débrouiller le puzzle des textes bibliques, pas seulement un livre d'histoire. Et je me lançai alors dans une lecture ardue.

Quelques jours après, muni d'un bloc et d'un stylo, je me rendis au chevet de mon patient. Je lui demandai de se rappeler de ce qu'il avait vu en enfer. Y avait-il des flammes ? Le diable avait-il une fourche ? À quoi ressemblait l'enfer ?

– Quel enfer ? me dit-il. Je ne me souviens d'aucun enfer !

Je lui rappelai les détails de ce qui s'était passé. Mais il n'avait plus le moindre souvenir de sa mésaventure ! Apparemment, l'épisode avait été si effroyable et si douloureux que sa conscience n'avait pu le supporter et l'avait relégué au fond de son subconscient.

Cet homme, je le précise, n'est plus « retombé » en enfer. En revanche, si avant cet épisode il ne se rendait qu'occasionnellement à l'église, après il devint un chrétien fervent. Et s'il est trop timide pour parler devant un groupe, en tête à tête il se révèle comme un sérieux prosélyte du Christ.

Cependant, si son passage en enfer est sorti de sa mémoire, il se rappelle parfaitement de la prière que nous avions dite, d'être mort une ou deux fois, et aussi d'être resté debout à l'arrière de la pièce,à nous observer pendant qu'on travaillait sur son corps au sol.

De plus, il se souvient d'avoir rencontré sa mère et sa belle-mère pendant l'une de ces « morts », et avoir aperçu plusieurs de ses proches, morts antérieurement. Cette expérience là fut très agréable : c'était dans une vallée étroite, somptueuse en couleurs et en végétation, que remplissait un immense faisceau de lumière. Là, il vit sa mère pour la première fois, morte à 21 ans alors que lui-même n'avait que 15 mois. Sans l'avoir jamais vue,même en photographie,il reconnut sa photo parmi plusieurs autres dans un album de famille que la sœur de sa mère lui montra quelques semaines plus tard pour lui permettre de vérifier sa vision.

Il n'y avait pas eu d'erreur. Mêmes cheveux châtains, mêmes yeux, même bouche : ce visage était identique à celui qu'il avait vu, et c'était bien celui de sa mère à 21 ans.Il en resta sans voix.

Les circonstances de cette histoire expliquent peut-être pourquoi la littérature n'a rapporté à ce jour que de « bons cas » d'expériences aux frontières de la mort.

En différant tant soit peu les premiers entretiens avec le patient, on permet peut-être à son psychisme de filtrer les expériences positives ( qui seront retenues et racontées ) des négatives ( qui seront rejetées ou refoulées ).

Il appartient aux observations futures de le confirmer, et aux médecins urgentistes d'oser aborder les questions spirituelles et interroger sans délai les patients qu'ils arrachent à la mort clinique. Comme 1/5e seulement des ranimés ont quelque chose à raconter, ces entretiens seront souvent infructueux. Mais certains patients révéleront des expériences aux frontières de la mort, et ce seront autant de perles qu'on aurait auparavant mises de côté – et qui m'ont convaincu, sans l'ombre d'un doute, que la vie après la mort existe et qu'elle n'est pas toujours rose..."